• Les photos de l'année 2016

     

     

    LE DESSIN- CADEAU DU MOIS de janvier 2016

    Bonne année !

     un dessin de Winsor McCay*

    la lettre ASEPA de janvier 2016

    Salut à toi Little Nemo !

    Bienvenue au monde des éveillés !

    Dans les années 1970 sur les murs des vieux quartiers de Paris (Belleville) on croisait les pochoirs de ce petit personnage en pyjama bleu  qui semblait toujours être tombé du lit et sorti d'un rêve.

    *Winsor McCay né le 26 septembre 1869 - mort le 26 juillet 1934 à Brooklyn est un auteur de bande dessinée et un réalisateur de films d'animation américain. Créateur de Little Nemo, il est considéré comme l'un des plus importants dessinateurs de bandes dessinées. Son œuvre a influencé de nombreux dessinateurs comme Moebius ou Miyazaki.. 

    source: Wikipédia

     

     

    LA PHOTO de FEVRIER de Paulo

    Arbre mort, source de vie...

    La lettre ASEPA de février 2016

    "arbre à pics"  - photographie de Paulo - forêt de la Boulinière en Gâtinais

    "Pendant plus de 80 ans, il a affronté avec succès les intempéries et autres caprices de la nature. Il semblait immuable, tel une poutre massive qui soutenait la voûte de la forêt. Aujourd’hui, l’absence de feuilles sur ses branches laisse un grand vide dans la canopée, son tronc se dénude de son écorce et est parsemé de champignons. Il a un air carrément louche. Il est mort, bel et bien mort! Mais malgré son aspect lugubre et solitaire, cet arbre mort constitue une source de vie indispensable pour une multitude d’organismes.

    En effet, la contribution des arbres à la diversité des écosystèmes ne s’arrête pas au moment de leur mort. Leurs cadavres sont en réalité nécessaires au maintien d’un nombre surprenant d’espèces. Outre des végétaux et des champignons qui croissent sur le bois mort, on y retrouve une grande diversité de petits organismes invertébrés comme les insectes, et plusieurs dizaines d’espèces de vertébrés. Parmi ceux-ci, on retrouve des reptiles (couleuvre), des amphibiens (grenouille des bois), des oiseaux ( pics divers ) et des mammifères (écureuil roux)."

    Au Coeur de l'Arbre: l'arbre mort source de vie

    C'est là qu'intervient l'acteur principal, le grand "Dryocopus martius" l'oiseau  noir avec une tache rouge vif sur le front et la nuque, le roi du tambourinage en forêt, celui qui creuse avec son long et solide bec les cavités plus ou moins profondes pour se nourrir de fourmis et de petits insectes xylophages et pour y faire son nid qu'il laissera ensuite à la disposition des autres habitants des grands bois,  j'ai nommé le Pic Noir le grand  Myrmecophage* des forêts d'Europe et d'Asie. 

    *mangeur de fourmis

     

     

    LA PHOTO DE MARS de Jean Paul Leau

    La longue et mystérieuse migration des oiseaux

    La lettre ASEPA de mars 2016

    de Jean Paul LEAU, photographe de la LPO

     

    Pourquoi les oiseaux vont-ils là-bas, si loin, pour en revenir quelques mois plus tard ? Comment font-ils pour trouver leur route de jour comme de nuit, pour traverser les océans, pour survivre à de si longs voyages ?

    Dans son ouvrage, Maxime ZUCCA* apporte, de manière très accessible et en tenant compte des dernières recherches sur le sujet, une explication aux questions que se pose toute personne intriguée par ce phénomène biologique, certainement l’un de ceux qui, de tout temps, a le plus fasciné l’être humain.

    * Maxime Zucca, auteur du livre "La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel" chez Sud-Ouest, est un jeune ornithologue. Sa passion pour les oiseaux lui a été transmise dès l'enfance par son père, puis s'est affirmée au gré des rencontres et des amitiés. Après des études de biologie, il a travaillé au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, traduit des ouvrages naturalistes, et surtout passé du temps à observer et à baguer les oiseaux tout en écrivant sur le sujet et en voyageant.

     

     

    LA PHOTO D'AVRIL de Paulo

    Les mousses, des belles au bois dormant ...

    La lettre ASEPA d'avril 2016

    "grimmia pulvinata" photographie de Paulo en forêt de Fontainebleau en mars 2016

     

    Depuis peu, j'ai découvert les mousses qu'auparavant je piétinais allègrement, sans même y prêter attention, mon pied nu y  trouvant fraicheur, douceur et confort. J'appris donc que ces si minuscules, si tendres, si fragiles végétaux, que je croisais en abondance sur tous les terrains, y compris dans mon jardin, étaient apparus très tôt sur la surface de la terre il y a  environ 440 millions d'années et que leur étude qui passionne bon nombre de botanistes, s'appelle la bryologie. (on compte  en France environ 850 espèces de mousses).

    Ennemies jurées de la pelouse, détestées de nos jardiniers tout occupés à les détruire à coup de produits chimiques,  les mousses résistent : elles sont tenaces, elles en ont vu d'autres au cours de leur longue vie, d'autant plus qu'elles sont capables, après avoir été séchées, de reprendre vie si on les réhydrate, autant dire qu'elles sont immortelles ! Elles continuent à revêtir les troncs des arbres, les rochers, le sol des forêts et des jardins humides de leurs coussins chauds et  moelleux qui offrent aux petits animaux un refuge précieux.

    Elles se contentent de peu, ce qui leur permet de coloniser les espaces vierges, on dit que ce sont des végétaux pionniers; elles participent à la formation lente mais constante de l'humus, joue un rôle important dans la nature retenant l'excès d'humidité des sols et la restituant par temps sec dans l'environnement. 

    Seuls les jardins japonais se souviennent de ce temps d'avant l'histoire : à Kyoto, dans le Temple des mousses, près de cent vingt variétés  déclinent une palette infinie de verts ; la mousse épouse la terre, la couvre d’un manteau, elle est le printemps perpétuel.

    * Véronique  Brindeau  "Louanges des mousses" 2012- Editions Philippe Picquier

     

     

     

    LA PHOTO de MAI de Paulo
     
    Alice au pays des abeilles

    Les photos de l'année 2016
      photographie de Paulo:  "Alice" - la séance de septembre 2014 au Rucher-école de Joigny

    Les abeilles subissent mille maux dans les campagnes (virus, pesticides, arrachage de haies, fauchages précoces ) à tel point que l'on parle de syndrome d'effondrement des colonies en divers endroits du monde. C'est ainsi qu'une nouvelle apiculture s'est inventée : dorénavant l'abeille des champs s'invite en ville et le miel des villes concurrence le miel des champs. Le « Miel béton » produit à Saint-Denis, en région parisienne, ou le « Miel de Bruxelles » sont des miels appréciés. Les innombrables variétés de fleurs visitées par les abeilles dans un rayon de quelques kilomètres autour de leur ruche donnent un miel au goût subtil  résultant de la diversité de leur butinage. Les villes, grandes ou petites, offrent une flore riche et diversifiée, permettant l'implantation de ruches  dans les espaces verts où fleurissent abondamment tilleuls, acacias, marronniers, cerisiers, et autres sophoras, dans les jardins privés et les cimetières, sur les terrasses et les balcons

    et jusque...

    sur les toits des immeubles !

    Etonnant, non ?

       Le syndicat des Apiculteurs de l'Yonne
       La Maison de la Nature de Migennes

     

     

    LA PHOTO de JUIN de Paulo
    Vivent les poules ! 

     La lettre ASEPA de juin 2016

     photographie de polo "poussin rouquin" - juillet 2014 au Petit Gitry

    Pourquoi des poules ?
    Les raisons d'adopter des poules ne manquent pas: il suffit de quelques mètres carrés au fond du jardin ! Elles sont capables d'ingurgiter jusqu'à cent cinquante kilos de  déchets alimentaires par an. Avec une estimation de soixante dix kilos de déchets organiques produits par habitants chaque année, le calcul est vite fait !
    Sympas les poules ?
    Je reconnais qu'elles ne sont pas très affectueuses mais ne sont pas sauvages ou agressives non plus. Au bout d’une semaine, elles reconnaissent déjà les personnes qui les fréquentent et les nourrissent, elles viennent les voir spontanément et apprécient presque (!) de se faire caresser. L’avantage c’est surtout qu’elles  engloutissent tous les déchets ménagers plus vite que la lumière. Rigolotes,  ces gratteuses invétérées nous donnent aussi un petit coup de main au jardin (pour peu qu'on les y laissent batifoler) en traquant limaces, escargots et chenilles.

    Chercher les œufs ...  un rituel au fond du jardin
    Le deuxième avantage non négligeable c’est qu’elles  pondent des œufs. Ça rend les enfants fous : pour eux trouver un œuf c’est comme trouver un trésor.... pour les adultes c'est charmant aussi, et c'est si bon de manger des œufs frais et "bio" des poules qui courent dans leur enclos !
    Nostalgie...
    Cet engouement récent pour cet animal "de compagnie", à condition de posséder quelques arpents de jardin, fait renaître en nous des souvenirs lointains  enfouis dans notre mémoire ... ah, les vacances passées chez Mémé à la campagne pour se "refaire une santé" !

    Petit rappel historique : un grand nombre des familles françaises avaient un  poulailler avant l'exode rural du XIXe siècle !

     

     

    LA PHOTO de JUILLET de Rafaelle

    "IRIS AU BAIN" 
    Iris des marais (famille des iridacées) dans les  eaux  de l'Yonne en crue...

    La lettre ASEPA de juillet 2016

    photographie de Rafaelle le 4 juin 2016  "Iris au bain"

    En juin, dans une zone marécageuse, dans un fossé, une mare, un étang, sur le bord d’un cours d’eau, dans une prairie humide, ou dans un bourbier plein de joncs et de ronces, les pieds dans l’eau, brille l’iris jaune appelé aussi flambe d’eau. Il ne peut nous échapper tellement il brille comme de l'or dans son écrin de verdure.

    Son nom scientifique est Iris pseudocorus. Tout autour de lui se pressent le petit roseau, le carex, la menthe aquatique, le polygonum amphibium et j’en oublie…

    Ses fleurs, d’un jaune vif, illuminent la moindre petite mare. C'est une vivace rhizomateuse qui offre ses éclats jaunes de juin à août. En plein été ses fruits mûrs, sorte de capsules à trois compartiments, tombent à l’eau, flottent et sont emportés par les eaux. Les graines peuvent flotter durant douze mois sur l’eau tout en gardant leur pouvoir germinatif. Sa multiplication se fait aussi par division des rhizomes en fin d'été. Merveilleuse plante dont le système racinaire contient des micro-organismes qui ont la propriété de dégrader certains pesticides et herbicides ; elle fait partie des plantes utilisées pour purifier l’eau des systèmes de lagunage (voir phytoepuration ).

     On dit que les fleurs d'Iris sont celles qui, stylisées, ont constitué
    l'emblème des rois de France : d'abord appelées "fleurs de Louys",
    elles seraient  peu à peu devenues  "fleur de Lys".

    Iris est aussi, dans la mythologie grecque, la "messagère des dieux". Ailée, légère, rapide, elle fait le lien entre le monde des Hommes et celui des Dieux.

     Est ce que le bord du ruisseau est en feu ? - Mais non, les iris sont en fleurs !

     

     

    LA PHOTO d'AOUT de Paulo

     La mare ? un petit trou d'eau où la vie foisonne...

    La lettre ASEPA d'aout 2016

    photographie de Paulo - "la mare des couleuvreux"  mare de platière en forêt de Fontainebleau

    Occupant de petites dépressions au sein des prairies ou cachées au coeur des forêts. elle sont alimentées  par les eaux de pluie. Il ne faut pas confondre mare et étang. La mare, surtout celle de la forêt, est petite, quelques mètres carrés, peu profonde, elle sert souvent de souille aux sangliers et peut parfois disparaitre en période de sècheresse.

    Il y a aussi des mares plus respectables : les mares de village creusées et entretenues par les habitants, mare aux canards, où venaient s'abreuver les animaux à cornes ou sans cornes le plus souvent les vaches. A l'époque lointaine où il n'était pas courant d'avoir l'eau sur l'évier, chacun venait y puiser pour les besoins domestiques et y laver le linge.

    Comme de nombreuses zones humides, les mares sont souvent considérées comme inutiles. Pourtant elles conditionnent la survie de nombreuses espèces animales : grenouilles agiles, crapauds, tritons qui viennent chaque printemps y pondre leurs œufs, mais aussi de plusieurs espèces d'insectes comme les libellules ou certains coléoptères aquatiques et autres éphémères.

    A la frontière des mondes aquatiques et terrestres, les mares constituent  des écosystèmes originaux. Les "hélophytes" poussent au bord, les pieds dans l'eau: roseaux,  salicaires, ou menthes aquatiques. Tout au fond, dans la vase s'accrochent les "hydrophytes" qui flottent entre deux eaux ou viennent fleurir à la surface :  nénuphars, sagittaires à fleurs blanches, flûteaux nageants...

    A fleur d'eau les gerris  glissent comme des patineurs.

    Les mares sont aussi, la nuit, le royaume des fées qui en profitent pour y pratiquer leurs ballets nocturnes et s'empressent de fuir aux premières lueurs de l'aurore  car toute fée bien élevée ne doit pas se laisser surprendre...

    Ne représentant que 4% du territoire national les mares, comme toutes les zones humides, sont des milieux fragiles et menacés, à préserver.

    Les réseaux mares de Bourgogne

     

     

    LA PHOTO D'AOUT n°2 de Paulo

     Le Tabac d'Espagne...Olé !

    la lettre ASEPA n°2 d'aout

    photographie de Polo dans mon jardin en juillet 2016 : "Tabac d'Espagne sur un lilas d'Espagne"

     

    Epopée du Tabac d'Espagne

    Il est sans doute arrivé dans mon jardin en vol plané (sa spécialité) directement de Séville un après-midi de juillet : son nom vient de la couleur ocre-rougeâtre du tabac en poudre dont Séville avait le monopole de la fabrication au XVIIIe siècle.  C'est un Lépidoptère de la famille des Nymphalidae qui pond ses oeufs non pas sur ses plantes nourricières – les violettes sauvages dont elles dévorent goulument les feuilles -  mais à proximité de celles-ci, sur le tronc des arbres avoisinants, notamment les pins . Les oeufs éclosent à la fin de l'été, les petites chenilles se laissent tomber à terre pour rechercher leur plante-hôte (les violettes). Elles hivernent et terminent leur développement au printemps.

    Mais alors comment les chenilles deviennent-elles papillons ?

     

     

    LA PHOTO de SEPTEMBRE de Christiane

     l'Epeire fasciée, la belle dévoreuse

    appelée aussi Argiope rayée ou  Épeire frelon 

    La lettre ASEPA de septembre 2016

     photographie de Christiane Giraud - " balade en Bassée" du 13 Août 2016 - (ANVL) 

    Superbe araignée orbitèle*, qui se tient au centre de sa toile, large toile très régulière qu'elle construit en une heure et reconstruit chaque matin; elle aime les grandes herbes et chasse tous les insectes qui passent à sa portée. Elle protège ses oeufs très nombreux tout l'hiver dans un gros cocon de soie brune. Mais l'histoire d'amour se termine mal pour son partenaire qu'elle dévore  après l'accouplement ...

    Une chemise en soie d'araignée ?

    La longueur du fil d'une toile d'Epeire avoisine les vingt mètres, un fil souple, résistant, plus solide que celui produit par le ver à soie; ce qui a nourri les rêves de nombreux chercheurs depuis le XVIIIe siècle. En 2012 au Victoria and Albert Museum de Londres, on a pu voir une cape et un châle couleur or en soie d'araignées. Pour réaliser cette pièce de soie il a fallu plus d'un million d'araignées et 80 personnes pendant 5 ans pour collecter et tisser le fil à la main ! Cher châle !

    Un chercheur japonais a réussi à fabriquer des cordes pour violon en soie d'araignées. On dit que le son est "doux", "profond "et "cristallin". Depuis Spiderman on savait bien que le fil d'araignée avait quelque chose de magique...

    *orbitèle : araignée qui tisse une toile verticale composée de cercles concentriques

     

     

    LA PHOTO de SEPTEMBRE  (bis) de Paulo

    Musiques en Voûtes à Chaumont-sur-Yonne

    La lettre ASEPA n°2 de septembre 2016

    Photographie de Paulo -"Concert jeunes talents" du 3 septembre 2016 en l'église de Chaumont

    "Ecouter la résonnance d'une architecture, voir le geste qui génère le son, rencontrer un public venu de tous horizons,  partager des moments de découverte avec les habitants de communes partenaires des manifestations, comprendre ce  que nous ont tansmis ceux qui nous ont précédés, bâtisseurs de pierres et de sons. Musiques de l'instant au coeur des voûtes éternelles.."

     Créé en 1994 par le Quatuor Manfred, le festival Musiques en voûtes parcourt les quatre départements de Bourgogne durant les week ends du mois de septembre. Il invite à la découverte de la musique de chambre, grâce à une programmation de qualité toujours renouvelée et à la découverte du patrimoine bourguignon, au travers de visites commentées, promenades, conférences animées par des professionnels ou des experts locaux passionnés .

      le site de Musiques en Voûtes

     

     

    LA PHOTO d' OCTOBRE de Marie Jourdain

    Contes Givrés en Bourgogne
    l'automnal et étonnant festival du récit du conte et de la nouvelle

    la lettre ASEPA d'octobre 2016

    Illustration de Marie Jourdain, créatrice de l'univers graphique des Givrés

    "En automne, pendant cinq semaines, de villes en villages, de la salle des fêtes à la scène nationale, de la bibliothèque à la bergerie, la XVIIIe édition du festival Contes Givrés ouvre des éclaircies sur le monde et partage des moments de découverte ; du vent pour semer des graines ..."

     

     

    LA PHOTO de NOVEMBRE de Jean-Louis

    Irancy, le village dans les vignes  

    La lettre ASEPA de novembre 2016

     "Irancy" photographie de Jean-Louis Delahaut le 16 octobre 2016

    Difficile de rester insensible à la beauté du cirque naturel au cœur duquel se niche le village de 290 habitants. Sur les coteaux, abrités des vents du nord et de l’est, s’épanouit la seule AOC  village rouge (1) de l’Yonne. C'est un très beau village de calcaire  blanc,  blotti autour de son église du XIIIe siècle dédiée à St Germain. (2)
    Vins et Musiques y furent chaque année associés : de 1995 à 2005  un festival musical de haute qualité "Accord Parfait" précédait et annonçait les vendanges et attirait un large public.
    Après dix années de sommeil un groupe de jeunes musiciens autour de Lucille Podor, violoniste de 25 ans, née à Irancy a proposé en juillet 2016 un week-end musical, "Notes d'été". Les "Notes d'été" réveilleront-elles l'été prochain l"Accord Parfait"?

    (1) AOC appellation d'origine contrôlée.
    Contrairement aux autres vins célèbres de l'Yonne comme les Chablis blancs issus de chardonnay,  l'Irancy est un rouge exclusivement issu de pinot noir et de l'antique césar. Le césar est un vieux cépage rouge appelé aussi romain qui aurait été implanté lors de l’invasion de la Gaule par les Romains; il a un fort pouvoir tannique utilisé en petite proportion (pas plus de 10%) dans l’appellation Irancy, associé au pinot noir majoritaire, ce qui donne à ce vin sa typicité.

    (2) Caractérisé par un clocher gothique de plan carré, l’édifice offre une belle ampleur : la nef des XIIe-XIIIe siècles, courte (trois travées) est bordée de deux bas-côtés, et le chœur est profond. L’église possède un riche mobilier dont une belle collection de bâtons de confrérie en bois des XVIIe et XVIIIe siècle visibles dans le choeur.

     

     

     

    LA PHOTO de DECEMBRE de Paulo

    la lettre ASEPA de décembre 2016

    "la bande des quatre"    Photographie de Polo le 11 novembre 2016 en forêt.

    Quand on marche en forêt, on marche sur un tapis de millions de champignons et de bactéries. Sans eux, les arbres ne pourraient pas pousser. En effet, par l'intermédiaire d'un enchevêtrement de minuscules pipelines souterrains (le mycélium), le champignon apporte de la nourriture (azote, phosphore et  acides aminés) qu'il peut aller chercher plus profondément dans le sol que l'arbre, ce dernier lui donnant en retour des sucres simples issus de la photosynthèse. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres.

    Une équipe de INRA de Nancy-Lorraine  étudie depuis quelques années les interactions entre les arbres et les champignons des écosystèmes forestiers. Les avancées technologiques permettent désormais d'étudier ces mystérieuses interactions à l'échelle du gène et de la protéine.

      communiqué de l'INRA: un champignon symbiotique ....

     *symbiose : association durable, intime et mutualiste entre deux organismes vivants