Les photos de l'année 2010

 

les jours rallongent... le rouge-gorge plastronne ...

 

 

LA PHOTO DE MARS DE JPcp

 quésaco?  (qu'es aquo, patois provençal)

Non ce n’est pas un cendrier, ni un bijou contemporain, ni un morceau de citrouille, ni une oreille d’ours intimidé, ni un nez de clown, mais….
un drôle de champignon typiquement hivernal:
un pézize écarlate savamment appelé sarcoscypha coccinea qui persiste parfois au début du printemps après un hiver rigoureux :Il est comestible mais insipide.
Certains "gourmets" le font mariner cru dans du kirsch et le servent à l’apéritif ! santé !

 

 

LA PHOTO D'AVRIL DE E.VdeB.

 

Merci à l'ami de l'association qui nous a envoyé une superbe photo prise vendredi 2 avril.
Il s'agit ici de la fleur femelle du mélèze.
 Le mélèze d'Europe, ou mélèze commun (Larix decidua) est un arbre du genre Larix et de la famille des Pinaceae. C'est une espèce pionnière qui se développe sur des sols pauvres qu'elle contribue à enrichir. C'est le seul conifère d'Europe qui perd ses aiguilles chaque année.
Au printemps, apparaissent les chatons, qui sont l'équivalent des fleurs. Les chatons mâles sont jaunes, petits, nombreux, ils distribuent leur pollen au gré du vent et des insectes qui vont polliniser les chatons femelles. Ces derniers plus tardifs sont moins nombreux, un peu plus grands, rouges-verts. L’été fini, les cônes engendrés libèrent leurs graines brunes  pour faire de futurs petits mélèzes, ils sont souvent aidés par les écureuils, les pics ou encore les becs-croisés.
Son bois, résistant et dense, est utilisé en menuiserie  et sa térébenthine dite "térébenthine de Venise" est  de très grande qualité

 

 

PHOTO DE MAI de Pierre GLAIZAL

 

LA PHOTO DE JUILLET
Une découverte à l'abbaye de Vauluisant

 

Un rucher découvert au fond du parc ? Qui  connait cette construction, son origine , et la technique de cette décoration murale extérieure ?
En connaissez-vous d'autres exemples ?
Nos recherches ont été jusqu'à présent infructueuses ...nous attendons beaucoup de vos lumières !!!

 

 

 

LA  PHOTO D'AOUT DE JEAN YGNARD
un papillon à "plumes"

 

Voici donc ce singulier petit papillon à "plumes"
Plume entre guillemets, car si l'aspect en est très proche, il leur manque certains caractères pour les considérer vraiment comme des plumes comparables à celles des oiseaux.
Les Anglais, moins tatillons l'appellent Twenty-plumes moth.  Elégant, mais un peu compliqué ! Nous autres, plus circonspects, le nommons Ornéode du chèvrefeuille:
Pour les entomologistes, il s'agit d'Alucita hexadactyla.  
La structure de ses ailes laisse apparaître le fond sur lequel il est posé.
Discret, il mesure environ 15mm d'envergure et il n'est pas rare d'en trouver actuellement le soir sur les murs abrités ou dans les maisons.

 

 

LES  PHOTOS D'OCTOBRE de Martine GLAIZAL
Digestion difficile .... 

Cette photo a été prise au bord de l'Yonne, derrière le marché couvert de Joigny. Le platane passe pour un arbre de compagnie, tout juste bon, comme disait Pline, à faire de l'ombre. Et pourtant Xerxès célébrait cet arbre en Lydie en le décorant d'objets en or.
(O. Polunin et A. Huxley, "Fleurs du bassin méditerranéen", Nathan , 1965).
A Joigny, on lui a mis  un simple bout de ferraille émaillée. Autres temps, autres moeurs, et notre pauvre exilé d'Orient semble même s'être attaché à ce rudimentaire pendentif au point... de le bouffer.Pierre Glaizal

 

Voilà un autre dévoreur de ferraille: un antique charme cornier, au point de rencontre des trois finages de Paron, Collemiers et Subligny, dans le Bois des Bruyères.
Il est en train d'étreindre un couvercle de bidon d'huile SHELL qui n'a guère de chance de s'en sortir.
En bref, "Shell que j'aime" a succombé sous le charme...                                              Pierre Glaizal

 

 

 

LA PHOTO DE NOVEMBRE de Jean Louis D et Anouk M

Jolibois, Reinette grise ou Reine des reinettes, De Flandre, Clochard, Locard, Bassart, Sebin, Transparente ou Cramoisie de Croncels, elles roulent sous les pieds dans l’herbe mouillée. Il va falloir les rentrer avant le gel à moins de les laisser au froid pour fabriquer le « cidre de glace ».(1)
Jean Lefèvre dans son livre "Charles Baltet, un génie de l'horticulture" (2),.estime qu'il existe "4 à 5000 variétés de pommes en France. Sur les étals en revanche on ne trouve généralement que les trois « pas-glorieuses » Granny, Starking, Golden." Des associations telles que les « les croqueurs de pommes » et autres « mordus de la pomme »  tentent de conserver la biodiversité menacée en cultivant les variétés anciennes, les « fruits oubliés ». Leurs membres plantent, taillent, greffent, ligaturent, entretiennent,  créent des conservatoires et rédigent des brochures parfois avec le soutien de diverses institutions scientifiques (INRA, AFCEV(3)).
On peut rencontrer les "croqueurs", en octobre et novembre, en Pays d’Othe ou  en Gâtinais à la saison des fêtes de la pomme, de la poire  et des pressoirs. 

 

(1) Spécialité du Québec : elles sont pressées après avoir été cueillies entre décembre et janvier, alors qu’elles sont flétries par l’action du froid, le nectar ainsi obtenu est très concentré, et, parait-il, tout-à-fait délicieux après une fermentation de quelques mois.

(2) Jean LEFEVRE : Charles BALTET, un génie de l’Horticulture (1830- 1908) –
     Editions de La Maison du Boulanger -Troyes - 2010 

(3) Association Française de Conservation des Espèces Végétales

Le site internet des Croqueurs de pommes

 

 

LA PHOTO DE DECEMBRE de Jean Louis D 
La ville la nuit
juste ce qu’il faut de flou …sous le grand ciel nocturne…

Pour voir l’album « Pont la nuit », cliquez ici