• Les photos de l'année 2017


    BONNE ANNEE AVEC LES OURS !

    la lettre ASEPA de janvier 2017

    Le Muséum national d’histoire naturelle de Paris explore, depuis  12 octobre 2016 l’univers des ours – leur mode de vie, leur histoire et les menaces qui pèsent sur eux – dans une vaste exposition.
    « Nous souhaitons montrer la diversité des ours au grand public, leurs évolutions passées complexes, les enjeux actuels de conservation et les menaces qui pèsent sur eux », explique Géraldine Véron l’une des deux commissaires scientifiques de l’exposition.

    Une histoire tumultueuse durant laquelle l’ours se verra vénéré, considéré comme un dieu dans certaines cultures, comme le roi des animaux partout en  Europe, jusqu'au XIIe siècle notamment chez les Celtes, Germains, Scandinaves et Baltes, avant d’être  diabolisé, dompté, humilié, massivement chassé par les autorités chrétiennes qui cherchent à bannir les "rites païens".
    A la fin du XIXe siècle, la société prend conscience qu’elle est allée trop loin dans la déforestation et la chasse de certains animaux sauvages. En 1902, naît l’ours en peluche; "doudou" réconfortant, l’ours,  présent dans toutes les chambres d'enfant, devient l’emblème d’une nature en péril, qu’il faut à tout prix sauver.

    "En juillet 1969, lorsque Neil Amstrong et ses deux compagnons se sont envolés vers la Lune, un ours les accompagnait, non pas un ours vivant fait de chair et de poils, mais un ours en peluche, symbole d’une très longue histoire commencée sur la terre il y a plusieurs dizaine de milliers d’années et continuée sur la Lune au seuil de l’éternité " *

     * Michel Pastoureau:  L'OURS, histoire d'un roi déchu  - p 332 -
        "Points Histoire"- ed. du Seuil- mars 2013

     

     

     

    LA PHOTO de FEVRIER de Paulo

    Bien au chaud au coeur de l'hiver

     

    La lettre de FEVRIER

                                "Hiver en ruche " - Photographie de Paulo à la Boulinière en janvier 2017. 

    "Les abeilles qui peuplent les ruches savent parfaitement se défendre des rigueurs de l’hiver. En effet, elles adoptent toute une série de comportements qui vont permettre à la colonie de passer la mauvaise saison et de se développer à nouveau au printemps. Pour cela elles se regroupent, se serrent les unes contre les autres jusqu’à former une sorte de boule que l’on nomme la « grappe ». En même temps, elles consomment du miel et font vibrer leurs muscles à la manière d’un frisson prolongé. Cela produit de la chaleur qui maintient le centre de la grappe à une température voisine de 30° C. Et par un mouvement de rotation similaire à celui des Manchots empereurs formant la « tortue » sur la banquise pour se défendre du blizzard, les abeilles se retrouvent tour à tour à l’intérieur puis à l’extérieur de la grappe ayant ainsi la possibilité de se réchauffer et de protéger la reine et les autres membres de la colonie."

               Thierry Duroselle, membre de la Société Centrale d’Apiculture (SCA)

     

     

    LA PHOTO de MARS de Paulo

    Saint Germain et ses fantômes

     

    La lettre ASEPA de mars 2017

    photographie de Paulo - Saint Germain sur Oreuse - hiver 2015 -

     

    Perchés en haut du Mont Oreuse, un promontoire offrant une vue sur les trois vallées, de l'Oreuse, de l'Yonne et de la Mauvotte, les vestiges de l'antique Chapelle Saint Germain dominent le paysage depuis le IXème siècle et gardent encore bien des mystères…. A ce jour rien n’indique qu'autour de St Germain il y ait eu un peuplement. Les habitants auraient-ils choisi de construire leur église en un point désert de leur territoire ?(1) Pourtant le lieu aurait pu retenir quelques habitants puisqu’il disposait d'un point d'eau : une fontaine située à une cinquantaine de mètres de l'édifice. Dès 1527, on cite un lieu-dit "la Fontaine St-Germain"; on dit aussi que les villageois du bord de l'Oreuse accordaient à cette fontaine des vertus miraculeuses. Elle a disparu, ensevelie par un remembrement en 1960. réapparue en 2012 à flanc de colline, grâce à quelques chapelins passionnés d'histoire qui l'ont dégagée et sauvée de l'oubli; mais aucune trace d'habitation ! La population a préféré se fixer dans la vallée au bord de l’Oreuse, tout en gardant là-haut jusqu'en 1789 son cimetière. Près de la rivière, la petite chapelle Saint-Laurent devint ainsi, après agrandissement, l'église paroissiale et le village devint la Chapelle-sur Oreuse.

      voir le site de la Chapelle sur Oreuse

     (1) dans les environs, l'église solitaire de Plessis-du-Mée connait la même situation.

     

     

     LA PHOTO d'AVRIL de Paulo

    Le pont "dit romain" à Gisy-les-Nobles

     

    La lettre ASEPA d'AVRIL 2017

    le pont "romain" - Gisy-les-Nobles -photographie de Paulo en mars 2017

     

    La voie romaine Agrippa de l'Océan * qui filait vers la Mer du Nord il y a deux millénaires  reliait alors Sens à Meaux. Elle sortait lentement de la vallée de l’Yonne en rasant le pied de la colline St-Germain puis après avoir franchi l’Oreuse, elle montait sur le plateau pour se laisser glisser jusqu’au gué de Jaulnes sur la Seine et rejoindre Meaux

    Longtemps épargnée dans notre région cette voie  a été récemment  bouleversée par de grands travaux :  déviation de Sens à Michery, remembrement d’Evry,  TGV puis autoroute.  Près du Moulin du Ponceau à Gisy, on en retrouve la trace sur deux ou trois dizaines de mètres  (parallèle à la déviation de Sens à Michery), sous forme d'un chemin qui franchit l’Oreuse par un petit pont de pierres dit 'le pont romain" à l’ouest de la Pommeraie.

    Son empreinte se retrouve ensuite à partir de l’entrée du Bois de Gisy, et se poursuit, presque sans discontinuer, jusqu’à la Seine à Jaulnes (elle apparait en pointillé  sur   certaines cartes sous le nom de Chemin Pierré).

    *La Via Agrippa de l'Océan est l'une des artères maitresses du  réseau routier romain reliant les grandes cités de la Gaule entre  elles, l'une des quatre voies romaines principales édifiée par le gouvernement d'Agrippa à la fin du 1er siècle av.J.C.    source Wikipedia

     


     LA PHOTO de MAI de Paulo

    Emportées par le vent ...

    La dispersion des graines se fait de manière aléatoire par le vent. Ce mode de dissémination est celui le plus couramment rencontré chez les plantes, puisqu’on estime qu’il est présent chez 90 % des espèces végétales.

    La lettre ASEPA de mai 2017

    "graines d'épilobe" - photographie de Paulo - Petit Gitry - automne 2016 -
    Bien accrochées à leurs aigrettes elles sont  prêtes à s'envoler au moindre coup de vent



     LA PHOTO de JUIN de Paulo

    La SNCF se met au vert

    La lettre ASEPA de juin 2017

    Chèvres dites "des fossés" le long de la voie ferrée - photographie de Paulo le 09/05/2017

    Entre Pont-sur-Yonne et Sens, l’éco-paturage rentre en scène à l’endroit où le train perce la colline entre deux pentes escarpées difficiles d’accès pour les humains et leurs machines. Un joli troupeau de "chèvres des fossés" s’accroche actuellement aux talus qui bordent la ligne ferroviaire. Cette technique d’entretien de la végétation est une alternative aux méthodes mécaniques ou chimiques.

    Les "chèvres des fossés" (mais aussi les "moutons d’Ouessant") sont des animaux de races locales qui sont aujourd’hui en voie de disparition. L'utilisation de ces animaux devenus rares pour entretenir les zones herbeuses ou abruptes à l'accès difficile  permet la préservation de ces races menacées. Le "mouton d’Ouessant", le plus petit mouton du monde est originaire de l’île bretonne dont il porte le nom, mais sa petite taille menace son élevage (pas assez rentable). Quant à la "chèvre des fossés"* c'était autrefois dans les campagnes la "vache-du-pauvre". Rustique et docile, elle ne craignait ni le mauvais temps, ni les pentes escarpées, ni les ronces, ni les broussailles...

    *la chèvre des fossés" occupait traditionnellement les provinces normandes,  bretonnes  et jusqu'aux Pays de la Loire. Chèvre vivrière, symbole de la subsistance familiale dans les milieux les plus modestes, cette chèvre  fournissait lait, viande, peau aux ruraux sans terres et aux déshérités. La "bique" était élevée "au piquet"  mise à paître la journée dans les ronces et broussailles, ou promenée par les enfants ou les grand-mères sur les bordures des fossés ou encore le long des talus..

     

     

     LA PHOTO de JUILLET de Paulo

    CE MATIN, ON CUEILLE GRATIS !!!
    La Gravaude si on la trouve....

     

    La lettre ASEPA de juillet 2017

    La Gravaude a été trouvée  à Dixmont, bien qu'en voie de disparition ....
    la photographie est de  l'incontournable Paulo en juin 2017

     La laitue vivace,  appelée Gravaude en Bourgogne et Pays d'Othe et Cendrau en Provence pousse  un peu partout pourvu qu'il y ait de la chaleur et du calcaire. Elle est de saveur très douce, la surface des jeunes pousses est lisse. Le nom de Cendrau provient de la belle couleur de cendre que prennent quelques spécimens et tu peux aussi en faire de chouettes bouquets quand elle est en fleurs
    Nom scientifique de la Gravaude : Lactuca perennis
    Conseil : ce n'est pas de la laitue de serre, il faut donc (comme toutes les plantes sauvages comestibles) la mâcher à pleines molaires pour l'apprécier et  bien  la digérer.

     

     

     LES PHOTOS d' AOUT  de Pascale et Philippe

     A la mi-août, tous les chats sont gris 

     

    La lettre ASEPA d'aout 2017

    "Rosalie-pepette" photographie de P et P Lagautrière - Miremy 2017

     

     A la mi-août, tous les chats sont gris (sauf Rosalie)

    Les photos de l'année 2017

    "Rosalie-pepette" photographie de P et P Lagautrière - Miremy 2017

     

     

    LA PHOTO de  SEPTEMBRE de Paulo

     Il était une fois...."un brocard en velours"

     

    La lettre ASEPA de septembre 2017

    "surpris devant ma fenêtre", photographie de Paulo , août 2017, la Boulinière .

    Le chevreuil appelé aussi "cabrol"*est un animal à la fois craintif et curieux. Il sort du bois avec beaucoup   de précautions et s'empresse de rentrer sous les taillis sitôt qu'il voit venir quelqu'un  (avec ou sans fusil) : il doit savoir sans doute qu'il y a 1.800 000 chasseurs en France alors que les chevreuils ne sont que cinq ou six cent mille et qu'il ne fait pas le poids face à cette foule de fusils !  Il est menu, pèse au maximum une trentaine de kilos et peut se faufiler partout dans les fourrés les plus inextricables, les ronciers où nul (croit-il)  ne le trouvera ! On le rencontre de préférence au lever et au coucher du soleil, le plus souvent en lisière de forêt. Le mâle de la photo du mois (on reconnait un mâle au bois qu'il porte sur la tête) est appelé "chevrillard" entre six mois et un an. A la pousse des premiers bois qui aura lieu en hiver et durera généralement deux à trois mois (surtout de la mi-janvier à la mi-février), on l'appellera "brocard". .Ses bois seront alors recouverts d’une peau  toute douce appelée velours  qui protègera ses bois tout neufs, le temps qu'ils deviennent solides. La chute des bois aura lieu en octobre ou novembre.et repousseront aussitôt et tout recommencera ...

    pour connaitre TOUT de la vie passionnante des chevreuils, chevrettes et chevrillards
    il faut lire "la hulotte, la revue la plus lue dans les terriers"

    La Hulotte 082406- Boult-aux Bois - Bezancy-

    *cabrol : patronyme français d'origine occitane  qui désigne souvent le chevreuil.

     

     

    LA PHOTO N°2 de  SEPTEMBRE de Paulo

     

       La lettre ASEPA n°2 de septembre 2017 

     "Pierre " du quatuor Alberta - Musiques en voûtes à Villenavotte -
    photographie de Paulo -- septembre 2017

     


    LA PHOTO  d' OCTOBRE 

    La petite mairie de Villenavotte
    vue par Joseph Guyard
      en 1983

     

    La lettre ASEPA de octobre 2017

    Tableau  de Joseph Guyard,  photographié par Annie Philippe en septembre 2017

    Un portrait de la toute petite  mairie, entourée de jardins face à l'église, qui fut agrandie en 2005  car il fallait bien une salle de réunion !
    pour voir la mairie dans son état actuel cliquez ici

     

     

    LA PHOTO  de NOVEMBRE de Paulo

    LES FAUCHEURS DE BLENNES **

     

    La lettre ASEPA de novembre 2017

    une leçon de fauchage* - photomontage de Paulo à Blennes en septembre 2017

    "Le faucheur se tient droit mais souple, la faux se baladant dans un mouvement léger mais précis autour de lui",  pratique silencieuse, peu coûteuse, qui préserve la faune et permet de couper l’herbe en milieu humide où de lourds engins feraient de profondes ornières. En France, la tradition du fauchage s’est perdue, contrairement à la Suisse, où chaque paysan sait encore faucher. Les villes se mettent même à embaucher des faucheurs professionnels pour entretenir leurs espaces verts. Car là où la débroussailleuse arrache l’herbe, la faux permet un travail précis, net et propre et un ramassage facile de l’herbe coupée qui deviendra du foin.

    *cette séance a été organisée le 24 septembre 2017 par Guillaume animateur environnement 

    ** Blennes  se situe dans le bocage gâtinais  à  quelques pas de Vallery. D'architecture sobre la petite église Saint Victor du village est composée d'une nef simple datant du 12e et 13e siècle et d'un clocher du XVIIe couvert d'un toît "à l'impériale"  recouvert d'ardoise.  Ce clocher très modeste a été vendu , dit-on, à la paroisse de Blennes, lors de la construction du clocher actuel de Vallery en 1865.

     

     

    LA PHOTO N°2 de NOVEMBRE de Paulo
    Miroir, mon beau miroir....

     

    La lettre ASEPA n°2 de novembre 2017

    'le lavoir sous son manteau de feuilles" - photographie de Paulo - novembre 2017-

     

     

    LA PHOTO  de DECEMBRE de Paulo
    Sur le chemin
      de la forêt des contes
    (cliquez pour agrandir)

     

    La lettre ASEPA de décembre 2017

    "un chemin en forêt"   photographie de Polo -  novembre 2017

    "L'ogre qui se trouvait fort las du long chemin qu'il avait fait inutilement,
    (car les bottes de sept lieues fatiguent fort leur homme),
    voulut se reposer".
                                                                                           Le petit Poucet - Charles Perrault