• Les photos de l'année 2014

     

     

     

    LA PHOTO de JANVIER de Jean Paul Brulé

      Quand la Lune rencontre Vénus...

     

     

    2 notes de musique 6

    deux petites notes de musique... photographie J.P. Brulé - le 5 décembre 2013 à 17h31

     

     

     

    LA PHOTO de FEVRIER de Jean Louis Delahaut

    De quel bois je me chauffe ...

     

     

    bois coupé
    "hêtre ou ne pas être ?" photographie de Jean-Louis Delahaut - hiver 2013

     

      "Quand j'étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Je n'imaginais pas que mon père pût avoir d'égal dans cette fonction qu'il ne déléguait jamais à personne. En fait, je ne crois pas avoir allumé un feu avant l'âge de dix huit ans. C'est seulement quand je vécus dans la solitude que je fus maître de ma cheminée. Mais 'l'art de tisonner' que j'avais appris de mon père m'est resté comme une vanité."

     

    Gaston Bachelard - La psychanalyse du feu - 1949.

     

     

     

    LA PHOTO de MARS

    Métiers de la rivière à l'âge de l'eau vive

     

    Chableur recadré
    "chableur de pertuis"

    Vignette gravée sur bois au XIVe siécle, extraite de la suite consacrée aux Officiers de la marchandise de l'eau - Bibliothèque historique de la Ville de Paris

     

    Au temps lointains où les  cours d'eau étaient encore sauvages donc imprévisibles, le passage des ponts étaient souvent  dangereux pour les nombreuses embarcations qui circulaient sur la rivière et nécessitait la présence de "chableurs de pertuis" et de " maitres de pont" qui, à bord  de leur flette** aidaient les bateaux à passer sous le pont en les halant à l'aide de  cordes. Elisabeth CHAT* nous apprend dans son article qu' à la fin  du XVIIe siècle sont encore bien présents sur le chantier de construction du pont de pierre de Pont-sur-Yonne ces deux personnages si importants pour la sécurité de la circulation sur la rivière, le chableur Gabriel Préau et le Maitre de Pont François Hémon.

    *Elisabeth Chat, passionnée d'histoire locale écrit régulièrement dans le bulletin des  Etudes Villeneuviennes.

    ** la flette est une barque étroite et allongée ,  employée comme bateau de service et de charge sur le Seine et ses affluents jusqu'au début du XIXe siécle

     

     

     

    LA PHOTO d'AVRIL de Pierre Glaizal

    Dis Maman, c'est loin l'Amérique ?


     

    grenouille X (3) 

    "grenouille de printemps dans la mare de la Haute Epine" photographie de Pierre Glaizal-16 mars 2014-

     

     

     

    LA PHOTO de MAI de Jean Paul Brulé

    Petit éventail au coeur des lilas

     

    lilas+

    "le flambé" ou "le voilier" (Iphiclides podalirius): photographie de Paulo le 16 avril 2014 au jardin du Petit Gitry

     

    Qu'il soit appelé  "Flambé" ou "Voilier", le voir butiner en son jardin est  un privilège.
    Il est de plus en plus rare en de nombreuses régions (remembrement et traitements chimiques des grandes cultures)
    au point de parfois  disparaître.

     

     

     

    LA PHOTO de JUIN de Jean Louis Delahaut

    Pot Cassé

     

    pot cassé3

        "un été en Bourgogne" photographie de Jean-Louis Delahaut

     

    Cette jarre que l'on trouve très communément dans les greniers de notre région et qui servait à contenir eau (ou eau de vie) est un grès de Puisaye façonné au XIXe siècle dans une des petites fabriques de la région de Saint Amand où il reste de nombreux vestiges (certaines n'ont jamais cessé de produire des poteries utilitaires pour les jardins). Dans  les années 1950 après un sommeil d'un demi-siècle, beaucoup de ces fabriques ont été réinvesties par des artistes venus de toutes les régions, attirés par la belle qualité de l'argile de Puisaye  et la présence de fours encore en état.

    Dès le XVIe siècle mais surtout au XIXe les artisans ont exploité cette richesse naturelle dont les qualités permettaient la fabrication d'objets utilitaires parfaitement étanches et, grâce à une cuisson à haute température (1200 à 1400°) parfaitement solides.  De nombreux objets  répondaient aux besoins de la population paysanne locale: pichets, toules à huile et toulons, bouteilles, cruches et saloirs. Au XIXe siècle de nombreux fours étaient en activité et la réputaton des objets fabriqués franchit la frontière régionale. Toute une partie de la production potière de Puisaye fut ainsi largement commercialisée dans tout l'Ouest de la France  jusqu'à Nantes,  grâce à la batellerie de Loire  à partir du port de  Neuvy-sur- Loire. 

    On trouve encore dans les vide-greniers de très nombreux objets qui ont résisté au temps et font le bonheur des collectionneurs.


       Les grès de Puisaye du XVIéme au XXIéme siécle

      Le musée du grès à St Amand en Puisaye

     

     

     

    LES PHOTOS de JUILLET

    le foot au Moyen Âge

     

    le foot au moyen age

      "un été en Bourgogne" photographie de Jean-Louis Delahaut à Noyers sur Serein

     

      Si l'on veut trouver l'ancêtre du football, il faut remonter au Moyen  Âge. Il s'y pratiquait un jeu que l'on appelait "la soule"*. Il s'agissait pour un groupe de villageois, conduit par un meneur que l'on nommait "champion", de conquérir "la soule"en pleine mélée et de la rapporter dans son village ou sur le territoire de sa paroisse. Aucune partie nulle n'était admise. On jouait au besoin jusqu'à épuisement des forces, quitte à remettre, d'un commun accord, la partie inachevée à un autre jour.

    Le jeu sera pratiqué jusqu'au XIXème siècle, mais on lui reprochera sa grossièreté et sa brutalité. Il sera  réprimé par les autorités royales et ecclésiastiques;  d'ailleurs les footballeurs ne semblaient pas attirer la sympathie, à entendre l'un des personnage du Roi Lear de Shakespeare s'écrier 'Toi, vil footballeur". 

    *appelé en Angleterre "ball play", dérivé de la soule française qui se jouait indifféremment à la main ou au pied.

     

     

    Fragile, suspendu, un nid, balancé par le vent

     

    nid de chardonneret 

    " trois oeufs de chardonneret dans la vigne vierge"  photographiés par JP Brulé le 10 juin 2014 

      le quatrième oeuf  le lendemain... le dernier envol  le 10 juillet...

     

     

     

    LES PHOTOS d'AOUT de Gadjo et de Paulo

    La Mante religieuse, un amour dévorant ...

     

     

    l'oeil de Gadjo 

      Photographie de "Gadjo" du Blog Baguenaudes

      un blog baladeur comme son nom l'indique ...

     

    Que vous avez de gros yeux, mon Amante

    C'est pour mieux te voir mon Amant

    Que vous avez de grandes dents, mon Amante,

    C'est pour mieux te croquer, mon Amant !

               

    Texte de Gadjo (librement inspiré de Charles Perrault)

     

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    A Courtois des vaches qui viennent du froid ...

     

     

     newletter 2138

    photographie de Jean-Paul Brulé le 8 août 2014  "Elfie, le taureau sous les peupliers de Courtois"

     

     

    Elles sont huit (1) (cinq vaches, un taureau et deux tarillons) qui broutent tranquillement depuis le 15 juin 2014 sur les cinq hectares de la peupleraie communale de Courtois. Rustiques, elles peuvent brouter dans tous les endroits difficiles, terrains marécageux, ronciers, terrains escarpés, peupleraies...où elles sont friandes d'une grande variété de végétaux même arbustifs. De race Highland Cattle, très ancienne, originaire du Nord de l'Ecosse puis exportées dès la fin du XIXeme siècle un peu partout dans le monde, elles ont  été "embauchées" en 2013 à St Martin-du-Tertre pour le nettoyage de la Zone classée Natura 2000.(2)

    "Cela fait deux ans que je voulais trouver une autre solution que mécanique pour le nettoyage de la peupleraie de ma commune  et broyer l'herbe. J'avais même envisagé d'acheter des vaches. Quand celles de la Ferme des Cattle ont été installées à St Martin-du-Tertre (sur la zone Natura 2000), j'ai tout de suite adhéré au concept et contacté l'éleveur (3). Les vaches sont louées par la commune, c'est une prestation de service qui est à la fois écologique et respectueuse de l'environnement et qui permet à la commune une économie de 3000 à 4000 €..." explique Gérard Savourat, le Maire de Courtois.

    Pour les habitants de Courtois et de la région, tous âges confondus, c'est l'attraction dont Oona, Griotte, Dropper, Girouette et Elfie sont les vedettes et les enfants les appellent par leurs noms. 

    Mieux qu'un engin bruyant à moteur ces débroussailleuses sur pattes qui mangent tout, même les ronces !

     

    (1) deux génisses doivent mettre bas bientôt sur le site

    (2) un article concernant les zones Natura 2000 à voir sur le blog ASEPA 

    (2) Hervé Caron est l'éleveur : La Ferme des Cattle à Aix-en-Othe

     

    notre source : l'article de l'Yonne républicaine du 8 Août 2014 

     

    LES PHOTOS de SEPTEMBRE de Jean Paul Brulé

    Grandeur Nature (ou presque )

     

     

    mira belle3

    "Belles de Nancy" photographie de Paulo le 19 août 2014 au verger du Prieuré

    mirabelles: du latin mirabilis "belle à voir"

     

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    "Gueules noires"

     

    musée longueville

    Photographie de Jean-Paul Brulé dans le musée du chemin de fer de de Longueville le 30 août 2014

     

     Le musée vivant du chemin de fer de Longueville géré par l"Association de Jeunes pour l'Entretien et la Conservation des Trains d'Autrefois (AJECTA) est né il y plus de quarante ans de la passion de quelques amis, tous amoureux des vieux chemins de fer et de l'interêt pour le  monde des "gueules noires" ces "seigneurs du rail" (évoqué dans le film de Jean  Renoir de 1938 avec Jean Gabin).

    Il s'agit d'un musée peu connu et très inattendu, qui est situé dans l'ancien dépôt de locomotives de Longueville près de Provins. Il abrite des dizaines de locomotives, de locotracteurs, d'autorails, de wagons-lits, et de wagons de marchandises, tous rassemblés au dépôt de Longueville classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1982.

    L'Association AJECTA organise régulièrement des voyages en train à vapeur de Longueville à Provins en particulier lors des journées du patrimoine.

     

       Un musée vivant du train à vapeur à Longueville

     

     

     

    LA PHOTO d'OCTOBRE de Paulo

    Musiques en Voûtes

     

     

    quar4

    photographie de Paulo le 27 septembre 2014 en l'église de Villeneuve-sur-Yonne

    pendant le concert du Quatuor Scarlett.

     

    Créé en 1994, à l'initiative du célèbre Quatuor Manfred, le festival Musiques en Voûtes revient, chaque année dans des lieux différents, festival itinérant  qui ne cesse de parcourir la Bourgogne, proposant un parcours associant architecture romane ou gothique, patrimoine bourguignon et musique de chambre.

      Le Quatuor Manfred et le festival 

     

     


    La leçon de lecture

     

    la leçon de lecture soucy

    "La leçon de lecture" - Eglise de Soucy le 13 octobre 2014 -

     

     

     

    LA PHOTO de NOVEMBRE de Paulo

    Rencontre avec un coprin-pie

    (coprinus picaceus )

     

    bois de soucy

    "dans les bois de Soucy" photographie de Paulo le 13 novembre 2014  

    C'est un champignon  classé rare que l'on peut trouver dans les sous-bois de feuilles mortes,
    souvent en lisière, voir dans l'herbe des sentiers,
    Belle espèce solitaire (très appréciée des photographes mais sans aucune valeur gustative) :
    d'un noir profond parsemé de taches blanches qui sont les restes du voile originel,
    il est nommé COPRIN- PIE en référence au plumage de l'oiseau.

     

    LA PHOTO De DECEMBRE de Paulo

    A la dérobée

    oh les boules ! 

        Photographie de Paulo le 30 octobre 2014
    stage-photo de Marie-Georges Stavelot à Vareilles

    Buis en boules et boules en buis ?

    On trouve encore quelquefois  chez les brocanteurs de très anciennes boules de buis  qui nous rappellent que le buis, bois très dur et compact, fut  longtemps utilisé pour fabriquer des boules, le jeu de boules étant  très populaire depuis la haute antiquité. Après la longue période des boules en buis qui dura des siècles, on améliora  leur durabilité en les parant de clous. A Ayguines en Provence,  haut lieu de fafrication des boules au XIXe siècle, les tourneurs façonnaient le buis, le cloutage était la spécialité des femmes.

    Du bois dont on fait les flûtes... 

    Le buis donne des surfaces extrêmement lisses, c'était l'essence la plus employée pour les flûtes car il permettait d'obtenir une sonorité brillante bien adaptée aux instruments solistes.