• →La préservation et la protection de l’environnement
• →La découverte et la mise en valeur du patrimoine culturel et historique local
• →L’amélioration de la qualité de vie à Pont-sur-Yonne et dans ses alentours

ACTIONS  ET PROJETS

La vallée de Chailleuse

L’ASEPA est née en novembre 2000 de l’opposition au projet de route dans la vallée de Chailleuse, projet inscrit dans le nouveau Plan d’occupation des sols de Pont-sur-Yonne. Cette route aurait emprunté la vallée entre Pont-sur-Yonne et Villemanoche, dernier espace protégé du développement routier et industriel dans la commune. La vallée de Chailleuse est le refuge de nombreuses espèces animales et végétales. Elle est, pour les Pontois, un lieu de promenade habituel et privilégié. Cette vallée et sa forêt sont situées sur une remarquable frontière géologique : le premier versant marque la fin du Stampien avec la présence des sables et grés de Fontainebleau, le second versant, calcaire, annonce le Campanien inférieur du Sénonais. Chacun de ces milieux produit une flore et une faune originales à préserver. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé aux services de l’État la protection de la vallée de Chailleuse par un classement (loi de 1930 sur les sites et paysages).

Suite à notre opposition au nouveau Plan d’Occupation des Sols le maire de Pont-sur-Yonne, Monsieur Roger Lassale, décida d’organiser le 20 mai 2001 un référendum municipal. Nous avons participé à cette campagne et l’issue du référendum a confirmé  la présence d’une très forte opposition au projet routier (435 sur 954 suffrages exprimés).

 La décharge

(ancienne décharge  située à gauche de la route D82 menant de Pont à St Sérotin)

 Les fumées de la décharge communale se sont répandues régulièrement sur la commune de 2001 à 2007 causant des nuisances majeures et créant d’importants risques sanitaires. Suite aux pressions que nous avons exercées, la fermeture du site a été décidée le 1^er janvier 2003 mais nous avons ultérieurement constaté que la commune continuait à y déverser divers déchets dont la combustion s’est prolongée jusqu’en 2007. La préfecture  a finalement dû mettre en demeure la commune de cesser cette exploitation (fermeture effective depuis le 10 septembre 2007).

Nous avons été conduits à déposer plainte entre les mains du Procureur de la République, en raison de l’exploitation de ce site dangereux.

A l’heure actuelle, nous continuons d’être très préoccupés par l’absence d’une réhabilitation du site selon les protocoles permettant d’en atténuer la dangerosité (fumées et pollution de la nappe phréatique) et par la demande d’exploitation d’une décharge de classe 3 (gravats et déchets verts) formulée par la Communauté de communes du nord de l’Yonne (CCNY) sur ce site non réhabilité ou dans son immédiate proximité.

Nous avons à plusieurs reprises organisé  des promenades de découverte du patrimoine bâti et naturel (faune, flore, géologie, mégalithes).

La nécessité d’une gestion durable de ces patrimoines nous a amené à travailler notamment sur les techniques douces de taille des arbres et des haies et à rédiger régulièrement des articles dans Pont-Magazine de 2003 à 2007; nous avons entre autre suggéré le renoncement à l’emploi communal systématique de produits désherbants à la fois coûteux et dangereux pour la nappe phréatique.

Nous sommes également préoccupés par l’extension permanente des zones pavillonnaires, et nous souhaiterions que certains espaces puissent demeurer des lieux préservés notamment, mais pas uniquement, aux alentours de la vallée de Chailleuse. L’élaboration d’une stratégie rationnelle en matière d’urbanisme  serait à cet égard extrêmement profitable pour la cohérence du paysage pontois.

Enfin, nous sommes favorables au maintien d’un commerce de proximité, mis en péril par l’installation des grandes surfaces dont regorge l’ensemble de la région.